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 Cecil Sinclair || En cours || 50 %

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Cecil Sinclair

Cecil Sinclair


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Date d'inscription : 27/08/2008

Cecil Sinclair || En cours || 50 % Empty
MessageSujet: Cecil Sinclair || En cours || 50 %   Cecil Sinclair || En cours || 50 % Icon_minipostedMer 27 Aoû - 22:40

Cecil Sinclair || En cours || 50 % 20 Cecil Sinclair || En cours || 50 % Ic_jude01 Cecil Sinclair || En cours || 50 % Jude




    I- Identité

    Nom : Sinclair

    Prénoms : Cecil Graham Millicent

    Surnom : « Honey », par ses collègues féminines et un vieil ami homosexuel, sinon il se contente simplement de son prénom. A noter que pour sa grand-mère sénile – paix à son âme ! -, il a toujours été « Graham », soit le prénom de son père ; certes, la vieillesse est un naufrage !

    Age : 39 ans, bientôt révolus ! A l’assaut de la quarantaine, sans passer par la case déprime qui semble être le lot de tous les nouveaux quarantenaires. Info ou intox, Cecil se chargera bien de vous le dire dans quelques temps…

    Date et Lieu de Naissance : 9 décembre 1968, à Edimbourg.

    Origine : Ecossaise, même si son nom connote une origine française. Voir à ce propos la Famille.

    II- Physique & Attitude

    Description physique : (7 lignes minimum)

    Psychologie :

    Cecil se caractérise par son extrême délicatesse, et son attitude aimable et courtoise avec les gens, et ce aussi bien avec des connaissances, que ses clients ou des inconnus. Il y a chez lui un côté grand seigneur qui le démarque systématiquement des autres, et lui attire inexorablement le respect et l’agrément d’autrui, parfois même de l’admiration devant son petit air bienveillant mais inaccessible, sans parfois même qu’il ait à ouvrir la bouche. Son entourage l’a aidé à effacer la timidité naturelle qui autrefois l’handicapait désagréablement, et l’empêchait de nouer des relations profondes avec quiconque.
    A présent, bien qu’il ne soit pas trop entreprenant, il n’en est pas pour autant farouche. S’il ne fallait citer qu’un exemple, celui qui piquerait le plus l’intérêt étant la confrontation avec une personne féminine plutôt plaisante, Cecil n’est pas du genre à rouler des mécaniques et à en faire des tonnes et des tonnes pour éblouir sa future conquête.
    Au contraire, alors qu’il pourrait glisser quelques mots avides sur son compte en banque certes plus que bien rempli, lui révéler le statut et l’histoire véritables de son nom et de sa famille, lui raconter des anecdotes complètement loufoques sur son métier, etc, il préfère se dévoiler avec subtilité, et très progressivement : une simple soirée cinéma avec un petit dîner aux chandelles dans un délicieux restaurant à la cuisine raffinée mais pas snob, ou, s’il perçoit des augures prometteurs, une virée de quelques jours pour une destination pas forcément lointaine, mais toujours très originale.

    Cecil est la discrétion même, et il hait littéralement le tapage. Toutefois, il n’a malheureusement pas l’impression d’être transparent, et sa présence, même silencieuse et inactive est, par quelques miracles inexpliqués, toujours remarquée. Mais cela ne le dérange pas plus que cela, du moment qu’on ne lui cherche pas d’ennuis, et qu’on le laisse vivre sa vie tranquillement, à sa guise, près de ceux qu'il aime, et ce avec la plus grande tendresse.
    Néanmoins il y a des limites à l’attitude exquisément distinguée et aimable de Cecil. En effet, s’il respecte les autres, c’est uniquement si les autres en font de même ; sans quoi, il peut parfaitement rendre les coups qu'on lui inflige, et il serait fort dommage de se dire qu’une once de cruauté puisse ternir sa personnalité.
    En réalité, il semble faire passer une espèce de message, qui signifie « tu m’aimes, je t’aime ; tu me détestes, c’est réciproque ». Enfin, la plupart du temps, tout lui est à peu près indifférent… Ce pourquoi, après avoir poursuivi dans tous les domaines possibles et imaginables la quantité plutôt que la qualité, Cecil, avec l’expérience des années qui commencent (malheureusement ?) à s’accumuler, Cecil sélectionne à présent ce qui l’attire, et non plus ce que la société voudrait qu’il aimât. L’Ecossais n’a pas la rancune tenace, et pardonne donc très facilement ; peut-être trop rapidement et trop facilement, et certains lui en ont déjà fait le reproche comme étant un signe flagrant et déplorable de faiblesse.

    Lorsqu’on le pousse à bout, et qu’on le sent prêt à s’emporter, on remarque tout d’abord le ton plus mordant de sa voix, et une once de menace dissimulée sous une expression doucereuse et ironique. Il se crispe dangereusement, mais ne se met pas à vociférer à tout va et à insulter l’objet de sa colère avec cet emportement grossier et commun qu’il méprise chez les autres. Il empreinte à un certain empereur, en ayant de dire que « les conséquences de la colère sont plus graves que ses causes », et qu’il ne sert à rien de se laisser aller à une fureur dévastatrice pour des sottises.
    Mais il est à noter que l’Ecossais ne sort de ses gonds que très peu souvent : la plupart du temps, il est d’un calme à toute épreuve, et ce même dans les situations les plus dramatiques, et qui ont tendance à se produire beaucoup trop à son goût dans son travail. Sa patience extrême lui sert dans la vie de tous les jours, et c’est là une qualité remarquable dans sa vie professionnelle, qui le confronte au quotidien à des cas désespérés, ou désespérants.


    Goûts :

    Les péchés mignons de Cecil sont légion ! La crème glacée, le chocolat suisse… Le grand avantage, chez cet homme, est qu’il a beau en manger des pots et des pots et d’innombrables tablettes, il ne prend pas un gramme, et sa silhouette longiligne reste d’une minceur extrême, presque maigre. Il aime tous les parfums, et seul ou à plusieurs, il adore aller en ville juste pour se payer sa petite glace quotidienne – ce qui lui a valu, de la part de ses amis londoniens, le sympathique petit surnom de « pépé », à cause de ses petites habitudes réglées comme du papier à musique, ainsi, sans doute, que de l’aspect très vieille Angleterre de sa personnalité.

    Cecil adore la littérature, et ce qu’elle soit anglophone, étrangère… Il s’y plonge dès qu’il a un instant de répit, afin de se changer les idées après une longue journée (ou soirée !) de garde ; car rien de mieux que de prendre une bonne douche, enfiler ses éternels chaussons décorés du tartan des Sinclair, et de s’écrouler dans son vieux fauteuil avec un bon livre. Son goût pour la lecture a traversé les années, et il est vrai qu’il a toujours été le nez dans les livres dès qu’il a su les déchiffrer, dévorant absolument tout.

    Dans son enfance et son adolescence, il a également suivi des cours de dessin, de piano, de violon et de… danse classique. Pourtant, malgré l’aspect ridicule que cela pourrait avoir pour un homme, cela lui a appris à se déplacer avec grâce et à garder un port de tête harmonieux, ainsi que de se forger des jambes fuselées. Sans être un virtuose, Cecil joue admirablement bien quelques mélodies de Beethoven, de Chopin ou de Debussy, et ses mains habiles et fines savent aussi bien papillonner sur le clavier d’un piano, que sur la peau de pêche d’une femme.

    Cecil adore les joutes oratoires, surtout si celles-ci sont engagées avec la gente féminine. Il aime jouer de son esprit ironique, sa hargne et son charme.

    La hantise de Cecil est son éternelle addiction au tabac, au café et à l’alcool. Une bouffée de stress qui, si elle n’est pas étouffée deviendra une inévitable crise d’angoisse ? L’Ecossais sort aussitôt son paquet de cigarettes, et en grille une pour se détendre. Le grand nerveux boit café sur café, ce qui ne fait bien évidemment qu’accroître son agitation, mais a cependant l’avantage de le tenir sévèrement éveillé. Et l’alcool, consommé toutefois avec modération, pourrait se révéler bien néfaste pour sa santé, car les verres de whisky en guise de consolation nocturne ne sont pas vraiment recommandés pour une hygiène de vie exemplaire… Et en tant que médecin, Sinclair le sait pertinemment.


    Signes particuliers & manies :

    IV- Hors Jeu

    Avatar : Jude Law
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    Où avez-vous connu le forum ? Par Highlands Life !
    Commentaire :
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Cecil Sinclair

Cecil Sinclair


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MessageSujet: Re: Cecil Sinclair || En cours || 50 %   Cecil Sinclair || En cours || 50 % Icon_minipostedLun 1 Sep - 16:38

III- Histoire

Famille & Histoire :

{En Cours}


  • L’Ecossais qui s’intéresse un tant soit peu à ses racines doit forcément connaître de près ou de loin le nom des Sinclair, cette grande et ancienne famille dont les origines remontent aussi loin que l’épisode de la conquête de la Grande-Bretagne par ce fameux Guillaume le conquérant. Il s’avère en réalité qu’un fort lointain ascendant portant le même prénom que le célèbre duc de Normandie en était le compagnon, et qu’à la suite de son installation en Ecosse, il fut fait baron de Rosslyn puis Earl de Caithness, soit comte, ces terres situées à l’extrême Nord-Est du pays. Alors autant dire que cette vieille famille (et dont le nom s’est progressivement métamorphosé, de Saint-Clair à Saint Clare, puis finalement Sinclair), traîne derrière elle un lourd passé historique, et dont elle peut revendiquer non sans fierté les hauts mérites de ses membres. Ce qui, pour Cecil, a toujours constitué davantage un fardeau qu’un motif d’orgueil…

    Car au-dessus de sa tête blonde s’est toujours balancée une menaçante épée de Damoclès, et la pression qui pesait sur ses frêles épaules d’enfant puis d’adolescent l’a marqué plus que de raison, et a finalement lourdement influé sur son tempérament et les choix qu’il eût à faire dans la vie. Et encore à présent, alors qu’il est au seuil de la quarantaine, Cecil est hanté par les vieux fantômes des Sinclair et leurs exploits, surtout par celui de son grand père, qu’il n’a pourtant jamais connu mais dont le portrait arrogant et ancien trônant royalement dans l’escalier l’a toujours terrifié. Et il en est de même pour toute la bande d’ancêtres poussiéreux qui le fixaient superbement d’un air condescendant ou réprobateur dans leur cadre d’or rongé par les mites, dans ce manoir au charme suranné dans lequel il a grandi, là-bas dans son Caithness natal, sauvage et mystérieux…

    Avec un tel préambule, tout un chacun s’attendrait à ce que Cecil fût le fruit d’une rencontre amoureuse aussi trépidante qu’incongrue, une histoire digne des plus beaux contes de fées. En réalité, il n’en est rien, puisque son père, Lord Graham Sinclair, a tout simplement rompu avec les antiques traditions qui régissaient depuis toujours la famille en épousant son amie d’enfance, Maureen MacInnes. Une beauté, certes ; de celles qui font se retourner irrésistiblement les hommes derrière elles, un éternel sourire de fierté et d’assurance aux lèvres désirables, parfaitement conscientes de l’effet qu’elles exercent sur la gent masculine. Une fort jolie fleur écossaise, dont le sang celte l’avait dotée de ce charme farouche et indéfinissable des femmes de ces terres indomptables, et qui semblaient n’être soumises qu’à la nature. Enfin ! Le teint diaphane, l’azur fascinant de son regard et sa chevelure d’ébène n’émurent guère la vieille et acariâtre Lady Sinclair, qui considéra instantanément sa belle-fille comme une fille de rien, une vulgaire roturière dont la beauté était assurément indéniable, mais qui avait pernicieusement envoûté son fils unique par on ne savait quel sort diabolique. Les protestations véhémentes de sa mère ne freinèrent certainement pas Graham, qui, bien qu’âgé de quarante-cinq ans déjà, avait su se faire aimer de Maureen MacInnes, dont le piquant et la fraîcheur de ses dix-huit ans conféraient une nouvelle jeunesse à cet homme encore séduisant avec ses tempes argentées, mais qui se trouvait toutefois dans la force de l’âge.

    Cupidité, ou réel amour ? Personne ne sut jamais vraiment ce qu’il en était de ce couple atypique, et dont l’union fit sacrément jaser dans le Caithness, dans la société fortunée et stricte dont faisaient partie les Sinclair en première place, en tant que Earl of Caithness, mais également en tant que lairds du clan Sinclair ; ainsi qu’à Achilty, obscur petit village situé non loin d’Inverness et d’où était originaire Miss MacInnes. D’autant plus que les habitants des environs avaient vu d’un œil intrigué, puis malveillant se garer chaque semaine la Bentley rutilante de ce Lord Sinclair, et dont l’attitude à l’égard d’une jeune fille d’ici était considérée comme plus que louche. Il passait la prendre chaque dimanche, son jour de congé habituel lorsqu’elle ne gardait pas d’enfants ou ne faisait pas des ménages pour se payer ses études d’art. Et on la voyait monter dans la splendide voiture, dont le moteur ronronnait de plaisir autant que le chauffeur, follement épris de cette demoiselle qui n’attendait que l’instant de se faire emmener dans les restaurants les plus fins, les boutiques les plus chic et les excursions les plus exotiques qui fussent par son Lord Sinclair, qu’elle n’appelait jamais Graham, mais toujours « Honey », en pinçant légèrement sa voix sensuelle et son petit nez enfantin piqueté de taches de rousseur, affectant ainsi un accent qu’elle voulait distingué. Comme la grande dame qu’elle devait bientôt devenir...

    Et en effet, après avoir constaté un ventre légèrement trop arrondi depuis quelques temps, Graham choisit que l’instant était venu de demander sa main à sa douce Maureen, qui de son côté trépignait d’impatience. Enfin, enfin ! Elle entendait déjà les cloches de l’église sonner à la volée, un mariage de princesse avec la robe immaculée qui va avec, une montagne de cadeaux de mariage, les robes rose dragée des petites demoiselles d’honneur… Les désirs candides et follement romanesques de la jeune femme furent comblés au-delà de toute expression. Peut-être fut-ce là la première et véritable pierre qui allait paver leur amour les quatre décennies prochaines… Même Lady Malina Sinclair consentit à manifester un semblant d’allégresse envers son fils chéri, et dont elle n’était jamais parvenue à se séparer autant que ces derniers mois. Pourtant, étant le dernier descendant des Sinclair et à son âge, cette veuve aigrie, trop aimante à l’égard de son unique enfant mais heureusement réaliste, était parfaitement consciente que Graham devait obligatoirement se marier un jour, et ce fut même elle qui, la mort dans l’âme, l’encouragea vivement à sauter le pas. Toutefois, cela ne changea pas son opinion sur sa belle-fille, qu’elle traita toujours avec un mépris cinglant.

    Et cette attitude détestable, que lui reprocha de bien nombreuses fois son fils avec de moins en moins de patience et d’indulgence, se poursuivit même avec la naissance de leur fils, Cecil. Maureen, qui avait pensé que la venue au monde de son premier petit-fils allait faire s’attendrir la vieille comtesse sur elle-même et Cecil, en fut pour ses frais ; car si Lady Malina s’extasia tant et plus sur le bébé, la mère n’eut droit qu’à un compliment aussi bref que convenu sur la bonne santé du nouveau-né, et rien de plus. Déçue, elle s’en plaignit à son mari, qui ne tenta même pas de raisonner sa mère ; à quoi cela servait-il, à part s’attirer les vertes remontrances indignées de la vieille dame, ainsi que des bouderies incessantes ? Strictement à rien. De ce fait, l’atmosphère s’alourdit considérablement dans le manoir familial que possédaient et habitaient les Sinclair à Inverness, et la dispute silencieuse entre belle-mère et belle-fille s’empoisonna dangereusement. Tant et si bien, que Maureen, à bout de nerfs et de forces, posa un ultimatum à Graham : c’était sa mère, ou sa femme. Abasourdi, puis irrité, celui-ci proposa alors une autre alternative à sa jeune épouse. Pourquoi ne reprendrait-elle pas ses études, abandonnées sur un coup de tête peu avant leur mariage, il y avait un an de cela ? Maureen accepta d’y réfléchir, avant de se conformer finalement à cette sage décision.

    Ainsi, le petit Cecil n’eut guère le loisir de jouir enfant de la compagnie de ses parents, et cela ne fit que croître d’années en années, jusqu’à l’âge difficile de l’adolescence. D’abord gardé par une nurse et sa grand-mère, Lady Malina qui en était complètement gâteuse, on le mit très tôt dans une école privée, avant de le placer dans une pension huppée comme un Sinclair digne de ce nom se devait de l’être. Le week-end, le jeune Cecil ne faisait qu’apercevoir ses parents, toujours occupés par leur métier respectif ; Graham avait renoncé très jeune à la vie d’oisiveté que la fortune familiale pouvait lui offrir, et s’était depuis de longues décennies consacré à la généalogie et à l’histoire de l’Ecosse, se gagnant ainsi les faveurs des quelques lords et ladies qui subsistaient au Royaume-Uni avec ses biographies très étoffées de hauts personnages. Maureen, de son côté, avait réalisé son rêve (après celui d’être une véritable lady, d’avoir trouvé l’amour de sa vie et d’avoir un enfant) : devenir photographe de mode. Parfois ses parents l’emmenaient en week-end visiter quelques amis huppés de la famille dans leurs châtelets médiévaux ou victoriens, ou alors à Londres pour des défilés qu’immortalisaient à la perfection sa mère, qui gagnait à être très sérieusement connue dans le monde de la mode, grâce à son œil infaillible et son talent pour dénicher l’angle, la lumière, ou l’instant décisif où le cliché était digne d’être considéré comme une photographie artistique.

    Pourtant, toute personne extérieure à la famille Sinclair pourrait croire que Cecil n’était ni plus ni moins qu’un enfant de bourge choyé par une grand-mère complètement déliquescente et abandonnée égoïstement par ses parents. Au contraire, ce jugement hâtif était bel et bien erroné : l’enfant était vivement aimé, voire parfois adulé par sa famille, ses parents en premier lieu. S’il ne les voyait pas de la semaine, lorsqu’il était en pension, les rares moments passés avec eux étaient un délice familial, un instant de tendresse et de bonheur beaucoup plus intense que s’ils se côtoyaient chaque jour. Cecil et ses parents formaient ensemble un trio parfait, peu éloigné de la famille Ricoré et de leur joie de vivre naïve mais véritable. Graham et Maureen adoraient leur fils, et ne ressentaient pas l’envie de lui donner un petit frère ou une petite sœur ; il suppléait amplement à leurs vœux de parents. Cecil avait hérité de la silhouette délicate et très mince de sa mère, ainsi que de son splendide regard bleu ; mais les ressemblances s’arrêtaient là. En revanche, la finesse des traits caractéristique des Sinclair était visible comme le nez au milieu de la figure de Cecil (qu’il avait d’ailleurs piqueté de taches de son), ainsi que la chevelure dorée et légèrement bouclée qu’aimaient ébouriffer de manière totalement révoltante les individus que les Sinclair côtoyaient, de la bonne au vieux comte anglais ami de la famille. Avec cela, le caractère si calme et réfléchi de son père, mais aussi l’humour et la douceur de sa mère, l’orgueil hélas inévitable mais point trop exacerbé de sa grand-mère Malina.

    A dix ans, Maureen avertit son fils d’un repas de famille plutôt inhabituel, puisque sa grand-mère maternelle serait présente. Cette grand-mère, dont Cecil n’avait jusque-là jamais entendu parler, et qui n’avait jamais osé demander des explications à ses parents, conscient qu’il se cachait là une querelle familiale qu’il ne valait mieux pas réveiller. Justement, la fameuse dispute s’était finalement dégelée après une décennie de silence forcé et de fierté mal placée. En effet, Griselda MacInnes n’avait jamais admis le mariage de sa fille, dont elle avait combiné depuis longtemps le mariage avec le fils d’une de ses amies, et qu’elle rêvait de voir mariée avec un bon garçon du pays. Mais voilà que cette petite sotte romantique avait rencontré ce lord certes à l’allure très respectable et sérieux (et riche, ce qui ne gâte rien !) dans un café chic d’Inverness, et où elle gagnait parfois de quoi finir convenablement le mois. Elle avait mis à bas toutes ses intrigues conjugales qu’elle avait mis tant de temps à organiser, et qui avaient été un passe-temps des plus trépidants avec ses commères d’amies. C’était peut-être cela qui contrariait le plus Griselda, avait répliqué sèchement Maureen, en lui lançant vertement qu’elle arrêtait ses études, et qu’elle se fiançait, puis se marierait quelques semaines plus tard à Graham Sinclair. Ce dernier incident avait mis le feu aux poudres, et ce fut avec amertume que la nouvelle Lady Sinclair tourna le dos à sa mère, laissant la veuve effondrée, mais toujours campée sur ses positions, gangrenée par la mauvaise foi.

    Le rendez-vous eut lieu à Achilty même, dans la maison victorienne de la vieille Griselda MacInnes, et qui s’était considérablement délabrée depuis que feu Padraig MacInnes était mort, puis que leur fille s’en fût allée roucouler avec son Earl. Entre Cecil et Griselda, se fut le coup de foudre instantané : une complicité naquit aussitôt entre la grand-mère et son petit-fils, et l’enfant se sentit bien plus libre de ses actes et de ses paroles avec elle qu’avec la redoutable Lady Malina, qui ne plaisantait pas du tout avec lui, et lui assénait plus volontiers de grands refrains moralisateurs sur des sujets aussi ennuyeux que peuvent l’être la religion, les règles de bienséance qui sévissent et régissent rigidement leur milieu aristocratique. Déjà, à son jeune âge, Cecil avait l’impression qu’un carcan oppressant étouffait sa frêle petite nuque lorsqu’il était à Inverness sous la garde certes aimante, mais si épuisante et triste de sa grand-mère. Le poids des traditions commençait à se faire sentir, et ce sentiment allait se faire grandissant à l’avenir. Car Malina Sinclair avait insisté pour que Cecil eût une éducation digne du futur Earl of Caithness qu’il deviendrait. Ainsi, si elle n’eut aucune difficulté à convaincre ses parents de le faire admettre dans les pensions les plus prestigieuses d’Inverness, ce fut la croix et la bannière pour les persuader de la nécessité absolue d’inscrire son petit-fils à des cours de musique, d’équitation, de dessin, et même de danse ! Malheureux dans sa tenue moulante de petit rat d’opéra, Maureen le retira bien vite des cours de danse classique, au grand dam de sa belle-mère. Graham voulut bien reconsidérer la question des leçons extra scolaires de son fils, et qui envahissaient littéralement son emploi du temps déjà bien chargé par les devoirs et la pension. Malgré un bon coup de crayon, Cecil choisit finalement d’abandonner le dessin, puis l’équitation après avoir atteint un niveau de cavalier accompli. Par contre, il ne voulut jamais quitter l’école de musique, et même s’il dut amoindrir ses heures de leçons de piano et de violon, il devint un musicien remarquable, sans pour autant être un nouveau Mozart.


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Cecil Sinclair

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MessageSujet: Re: Cecil Sinclair || En cours || 50 %   Cecil Sinclair || En cours || 50 % Icon_minipostedMar 2 Sep - 12:54

  • Cecil fut toujours un élève brillant quoique trop discret, mais pas pour autant renfermé sur lui-même : il avait peu d’amis et un grand nombre de connaissances. Mais il a toujours répété qu’il valait mieux être entouré de gens appréciés et qui l’appréciaient pour ses qualités et ses défauts, et qui seraient toujours là pour lui quand il aurait besoin d’eux, que d’avoir une petite cour hypocrite et éphémère qui s’envolerait dès le moindre ennui. Depuis le collège français très huppé d’Inverness qu’il avait fréquenté, il formait un trio de choc avec Iain Aird et Pandora Murray. Les trois adolescents, que l’on surnommait avec amusement « les Inséparables », ne se quittaient pour ainsi dire jamais, excepté durant les week-end où ils retrouvaient leur famille. Unis par des affinités aussi inexplicables que profondes, leur complicité fusionnelle était renforcée par des passions communes, dont l’histoire, l’art, la littérature et les sciences. Elèves brillants, ils se distinguaient dans leur domaine respectif au lycée puis à l’université, à savoir la médecine pour Cecil, la littérature pour Iain et l’archéologie pour Pandora. Leurs professeurs leur promettaient des carrières prestigieuses, et leur intuition se vérifia quelques années plus tard… En effet, à vingt-huit ans, après avoir achevé avec brio ses études, Cecil put enfin exercer en tant que chirurgien, avant de se spécialiser dans la chirurgie esthétique ; dans les glorieuses années qui suivirent, son nom se répandit comme une traînée de poudre dans les hautes sphères de la médecine, et le Docteur Cecil Sinclair est aujourd’hui considéré comme un magicien de la chirurgie et de la chirurgie esthétique, capable de réparer des membres jugés irrécupérables de ses doigts de fée. Quant à Iain, il enseigne dans une prestigieuse université de Londres en tant que professeur de littérature. Et Pandora, elle, finit par devenir une archéologue réputée pour son flair infaillible et la justesse de ses raisonnements, publiant des ouvrages constamment salués par la critique scientifique.

    Toutefois, si les trois joyeux lurons semblaient toujours aussi unis comme les doigts de la main, une épreuve avait sacrément ébranlé leur amitié. Car s’il n’y eut entre eux aucune concurrence d’ordre scolaire puis professionnelle, quoi de plus compréhensible que deux garçons et une fille partageant absolument tout dans leur vie fussent brusquement secoués par des émois aussi inopportuns que doux ?... Ils avaient vingt ans lorsque cette crise sentimentale, qui couvait depuis quelques années déjà, explosa complètement ; un triangle amoureux dont leur relation fusionnelle ne ressortirait pas indemne. Iain se surprit à éprouver de la jalousie envers Cecil, pour qui Pandora sembler éprouver bien plus qu’une affection fraternelle. Et Dieu sait combien la frontière entre l’amour, l’amitié et la haine est bien mince… De surcroît, c’était toute l’attention exclusive qui entourait son vieil ami d’enfance qui le minait, et l’emplissait d’amertume, lui au physique terne et ingrat, aux discours parfois trop pédants et ennuyeux, mais pourtant rempli de qualités. Alors que Sinclair – Lord Sinclair, comme l’appelaient respectueusement certains de leurs professeurs, ce qui le rendait intérieurement fou de rage et de jalousie devant cette énième distinction – tombait les filles avec son look de dandy romantique, ses boucles dorées et ses grands yeux bleus rêveurs, comme emplis de promesses romanesques pour ses petites camarades (mais aussi ses professeurs féminines !). Et en plus, c’était un étudiant déroutant, confondant ses professeurs par ses raisonnements rapides et d’une logique imparable, son savoir-faire pratique quasiment inné, et puis cette modestie admirable dont il faisait preuve face aux kyrielles de compliments, avec une réserve sincère qui exprimait son embarras devant les éloges dont il était la cible. Alors que lui, Iain, en aurait redemandé encore et encore, jusqu’à s’étouffer sous les louanges…

    Non, décidément, Iain Aird s’en fit la promesse : il n’était absolument pas juste et anormal que Cecil Sinclair remportât tous les suffrages, et de surcroît celle qu’il considérait comme son âme sœur, Pandora. Pandora, qui était au centre de l’arène, et dut bientôt affronter ces deux mâles en rut, car la tension devint rapidement insoutenable. Chaque jour, Iain apostrophait son meilleur ami pour des duels intellectuels qu’il ne parvenait pas toujours à remporter, ce qui décuplait sa rage de vaincre. Quant à Cecil, soucieux et stupéfait, il en eut bientôt assez de la hargne de celui qu’il avait toujours considéré comme le dernier des rivaux, et qui le décevait tant par ses scènes ridicules. Les tentatives pour raisonner Iain se révélèrent infructueuses, et son dernier recours fut de s’effacer, tristement mais résolument. Devant Pandora et Iain, il déclara clairement n’avoir jamais éprouvé un quelconque sentiment amoureux pour la jeune fille, et qu’il n’en serait jamais ainsi, que son ami pût se tranquilliser et faire ce qu’il voudrait. Ce renoncement, nécessaire certes, fut bien plus douloureux que Cecil l’eût cru auparavant ; il choisit alors de laisser jouir Iain de sa victoire, tandis que lui revenait à Inverness, qu’ils avaient quitté pour leurs études à Londres. Le manoir familial l’accueillit à bras grands ouverts, et ce fut avec le cœur déchiré qu’il retrouva sa grand-mère Malina complètement sénile, toujours sous la bonne garde d’une infirmière. Si son père avait pris quelques rides, sa mère était toujours aussi resplendissante, et l’accueillit avec effusion. Mais au bout de quelques semaines, ce fut vers Achilty que s’orientât son regard limpide et mélancolique. Vers Granny Grizel…

    En effet, Achilty représentait comme un havre de paix et de tranquillité loin de l’univers guindé et affecté qu’il côtoyait toujours. Ici, Granny Grizel ne lui payait pas de « my Lord » ou « Lord Cecil », et le jeune homme ne se sentait pas obligé d’adopter la conduite appropriée à celle d’un vrai gentleman. A Achilty, il redevenait un jeune homme normal, loin de l’universitaire populaire et envié, loin de l’aristocrate vieille Angleterre que son milieu l’avait forcé à être. Même au XXIème siècle, le poids des traditions était toujours aussi écrasant qu’il y avait quelques centaines d’années, et Cecil ne parvenait pas toujours à se sentir parfaitement à l’aise dans ce rôle imposé. En plus de cela, s’était ajouté ces récentes frictions avec Iain, et la sensation de méconnaître totalement au fond celui qu’il considérait depuis toujours comme son meilleur ami était tout sauf agréable. Jamais il ne l’aurait cru aussi hargneux, vil et méprisable comme il l’avait si tristement montré ces derniers temps. Et de surcroît, il avait été obligé de réprimer ses sentiments pour conserver ce semblant d’amitié, ces lambeaux d’amabilité qui ne deviendraient dans le temps qu’une courtoisie mondaine, et rien de plus. Lorsque Pandora lui manquait par trop, Cecil prenait congé de sa grand-mère, qui très sagement avait deviné sa situation pénible et précaire sans même qu’il eût rien soufflé, et partait s’évader dans la nature sauvage d’Achilty, songeant très souvent à sa mère, qui avait sans doute arpenté si souvent les environs dans sa jeunesse. Avec son père, peut-être… Sauf que Cecil était seul, et bel et bien seul. Qui l’eût cru, alors qu’on le prenait pour un tombeur au lycée et à l’université ?... Non, non, le jeune homme avait été, était et resterait toujours à mille lieues de l’idée que les gens pourraient bien se faire de lui en se fiant uniquement aux apparences, mais il apprendrait au fil des années à n’en pas souffrir.

    Quelques semaines après son arrivée à Achilty, Cecil reçut la visite inopinée (et indésirable ?) de ses deux anciens amis, et ce fut avec une amabilité parfaitement jouée qu’il les accueillit dans la demeure victorienne de Griselda, et qui avait été splendidement rénovée par son beau-fils. Iain, en tripotant Pandora avec une vulgarité qui révulsait viscéralement Cecil, semblait nager dans le bonheur, et ne le cachait pas. Pandora, elle, avait l’air songeuse, et le jeune homme constata avec une jubilation infâme qu’elle employait des forces colossales pour repousser discrètement les mains baladeuses de Iain, et avait les traits tirés, comme si elle avait pleuré toute la nuit. Mais cette joie secrète et revancharde ne dura guère, car Iain lâcha l’information capitale qui avait motivée leur petite visite surprise : lui et Pandora étaient fiancés – affirmation prouvée par l’alliance clinquante et de très mauvais goût qu’ils portaient au doigt -, et se marieraient dans les mois à venir. Le coup fut terrible pour Cecil, qui pourtant réagit avec son flegme aristocratique et une douceur bien acérée et cruelle à l’égard de Pandora, dont il sentait le regard clair et fuyant le surveiller craintivement à l’annonce de cette sensationnelle nouvelle. Le décuplement rageur qui envahissait le corps tout entier et l’esprit ébranlé de souffrance de Cecil se mua en un enthousiasme théâtral, un revirement prodigieux et si brusque qu’il effraya par sa bonne humeur si excessive qu’elle en devenait presque insupportable et sa bienveillance trop extrême ses visiteurs, qui, devant ce présage qui ne disait rien qui vaille, prirent congé prestement. Pandora, particulièrement accablée par les sarcasmes à peine dissimulée de Cecil, avait peine à retenir ses larmes, et ce dernier, éperdu, eut quelques secondes l’espoir insensé qu’elle resterait ici, à Achilty, à ses côtés. Mais le bras massif de Iain emprisonna le sien, et les sanglots qui étranglaient sa gorge l’empêchèrent de dire adieu à Cecil. Le dernier regard qu’ils échangèrent signifièrent bien mieux que n’importe quel mot leur amour et leur malheur, mais que faire ! Déjà, la voiture s’éloignait et disparut dans le brouillard.
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Cecil Sinclair

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MessageSujet: Re: Cecil Sinclair || En cours || 50 %   Cecil Sinclair || En cours || 50 % Icon_minipostedSam 15 Nov - 19:46

Le Retour aux sources


  • A près de vingt longues années de là, Cecil prit la décision de revenir sur les lieux idylliques de son enfance ; il n'était donc pas resté dans son havre de paix, près de sa impétueuse et affectueuse Granny Grizel... En effet, une fois remis de sa douloureuse déception amoureuse au doux et amer nom de Pandora, le jeune homme se prit à s'ennuyer à Achilty. Il n'avait rien de plus normal à cela, puisque la petite ville offrait horriblement peu des habituelles distractions que le jeune aristocrate avait d'ordinaire, et il ne s'était jamais vraiment mêlé à la dernière génération d'Achilty, et ce malgré les glapissements bienveillants de sa grand-mère. Peut-être la vieille Griselda nourrissait-elle l'espoir mélancolique et un peu fou que son petit-fils connût une histoire d'amour similaire à celle de ses parents, et qui l'aiderait - non, lui ferait totalement oublier cette sotte de Pandora ! Car elle n'était pas dupe et lisait dans le coeur de Cecil comme dans un livre ouvert. Donc, Achilty ne convenait désormais plus à ce jeune homme dégourdi et avide de croquer la vie à pleines dents, et il fit bientôt ses adieux à sa chère Granny Grizel. La fraîcheur et la légèreté de ses vingt ans le poussaient à retourner à Londres, ou tout du moins à Edimbourg : la ville, la vraie ! Peu importait, après tout, le nom qu'elle portait, du moment qu'il pourrait jouir de sa jeunesse qu'il avait par dépit cherché à réprimer et à étouffer... Toutefois il ne s'agissait que d'une demie insouciance, car en jeune homme prudent et réfléchi, il s'était d'abord trouvé une situation avant de partir.


  • Et en effet, Cecil Sinclair fut accueilli à bras ouverts à L'Imperial College of London, qui est pourtant connue pour être l'une des plus sélectives et prestigieuses de Londres et d'Angleterre. Il eut d'autant plus de mérité qu'il avait habilement manoeuvré pour ne pas être nominé en faveur de la renommée de sa famille, de son statut social et financier, et avait été choisi uniquement pour son excellent dossier. Il y fit ses études de médecine, et se spécialisa particulièrement dans la chirurgie, avec un certain intérêt pour la chirurgie esthétique. On l'y encouragea énergiquement, et il en fut gré pour ses professeurs ; mais il souligna le fait que c'était plutôt la fonction réparatrice presque magique de son scapel de chirurgien qui le faisait rêver, que la fonction esthétique et la plupart du temps totalement injustifiée et futile de ce domaine. En effet, - et sa vision des choses ne s'est jamais altérée malgré le temps et les désillusions, le fait d'effacer de ses doigts de fée les monstrueuses cicatrices ou autres disgrâces dues généralement à des horribles et traumatisants accidents, animait son esprit et sa motivation mieux que tout au monde, et il s'imaginait déjà rendre le sourire et l'espoir à ces pauvres personnes injustement défigurées de naissance ou par le hasard. Et de fait, après de longues années de travail zèlé et passionné, Cecil Sinclair reçut solennellement son diplôme de chirurgien et chirurgien esthétique avec les félicitations de tout l'Imperial College.


  • Avec un ami aussi brillant que lui mais doté d'un instinct plus spéculateur, il postula et fut admis à l'Hôpital St Thomas de Londres, un établissement parmi les plus équipés et réputés de la capitale. Mais après cinq de bons et loyaux services, Matthew Malcolm, ce fameux ami, se sentait pousser des ailes en décrivant avec un engouement de plus en plus récurrents la clinique privée qu'il avait toujours rêvé d'ourvrir. Et pourquoi ne pas choisir le meilleur des chirurgiens de St Thomas, qui constituerait un gage de confiance et de qualité pour leurs futurs clients, qu'il imaginait non sans raison riches et influents ? Son sens du business pallierait le manque d'ambition de Cecil qui, par son titre et sa renommée, attirerait dans leur propre établissement ces clients aisés et issus de la haute société anglaise et écossaise, voire américaine. De surcroît, Matthew vouait à Cecil une véritable admiration, non seulement pour sa virtuosité de chirurgien, qui pourtant aurait parfaitement pu insuffler la méfiance chez ses patients pour un médecin ayant trop précocément obtenu ses diplômes, qu'une amitié sincère et fraternelle, quoique parfois trop ostentatoire au goût du jeune homme. Enfin, en 2001 naissait The Malcolm & Sinclair Private Hospital, en Cornouailles, dans une lande enchanteresse près de Plymouth.
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